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Psychosociologie environnementale

Représentations sociales des problèmes environnementaux et Accompagnement des personnes aux changements des pratiques.

La Psychosociologie Environnementale permet de mieux comprendre les  comportements des individus dans leurs environnements de vie.

  • Attitudes pro-environnementales
  • Perception & évaluation
  • Représentations sociales & spatiales
  • Comportements éco-citoyens
  • Modification des pratiques
  • Adaptation environnementale
  • Attachement au lieu
  • Appropriation de l’espace
  • Identité spatiale & territorialité
  • Stress & risques environnementaux
  • Espaces spécifiques & extrêmes
  • Espaces & ressources naturelles
QUELQUES RECHERCHES

L’individu est inscrit dans plusieurs environnements qui lui procurent une identité (sociale, culturelle & économique) et qui influencent ses comportements et ses émotions

Changer les pratiques agricoles pour préserver les services écosystémiques

Représentations sociales des pesticides et des changements de pratiques chez les agriculteurs locaux

(APR Pesticides-Ecophyto 2018, en collaboration avec les universités de Nîmes, Aix-Marseille & Bretagne Occidentale)

Accompagner à la réussite de l’utilisation d’un nouveau mode de transports en commun en Martinique

Etude de la représentation sociale et de l’intention comportementale des transports en commun par de futurs usagers (« Convention Région Martinique » 2015 à 2017, en collaboration avec l’Université de Lorraine)

Etude comparative entre la métropole et les Antilles des comportements éco-citoyens et l’autoévaluation environnementale auprès de populations et d’environnements spécifiques

Enquête visant la mise en évidence des freins et leviers à l’adoption de comportements favorables à l’environnement. Comparaison de sites et perception des problèmes/solutions environnementaux

(« Convention Région Martinique » 2011 à 2015, en collaboration avec l’Université Paris Ouest Nanterre-la Défense)

Contribution de la Psychosociologie Environnementale aux deux axes :

– Biodiversité/Santé

– Energie/environnement

La psychologie environnementale étudie les interrelations de l’individu avec l’environnement dans ses dimensions physiques et sociales. Plus précisément, de par son objet, elle a été et est avant tout une psychologie de l’espace (abiotique ou vivant), dans la mesure où elle analyse les perceptions, les attitudes et les comportements de l’individu en relation explicite avec le contexte physique et social dans lequel il évolue.

Le mot « environnement » évoque tout ce qui, à un moment donné, est « autour de nous », à savoir l’ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) dans lesquelles les organismes vivants (en particulier l’homme) se développent. Cette définition introduit l’idée d’environnement naturel, qui subit les impacts croissants du développement industriel et des pollutions. De ce fait, le terme d’environnement est associé aux problèmes de dégradation de la biosphère toute entière par suite de l’action de la civilisation technologique sur la totalité des milieux naturels. Nous utilisons ainsi le concept d’environnement en tant qu’il peut faire l’objet de préoccupations des individus quant la sauvegarde de tous les éléments qui le composent : air, eau, terre, ressources naturelles, faune, flore, êtres humains…

C’est donc à ce niveau d’appréhension global de l’environnement par les individus que nous nous intéressons aux questions environnementales auxquelles la population est sensibilisée, telles que les changements climatiques, mais également aux problèmes concernant notamment la raréfaction et la surexploitation des ressources (naturelles et énergétiques), l’augmentation des déchets, la pollution des sols, la perte de la biodiversité…

Cette prise en compte progressive des problèmes environnementaux et la volonté de préserver les conditions naturelles de la vie humaine ont conduit à l’apparition de nouvelles valeurs chez les individus, remettant en question le rapport entre l’ « Homme » et la nature… Cependant, cet « eveil » ne semble pourtant pas se traduire par un changement des habitudes réellement significatif… Il apparaît donc que les comportements pro-environnementaux individuels sont difficiles à mettre en place. Les recherches montrent que ceux-ci sont largement sous la dépendance de facteurs contextuels. De ce fait, Il est nécessaire d’introduire une approche psycho-socio-environnementale dans l’analyse de ces rapports homme/environnement afin de conduire à davantage de pratiques favorables par l’accompagnement à la prise de conscience des conséquences des gestes quotidiens sur la planète et sur les « objets » valorisés localement : en rendant les gens conscients de leur impact, il sera possible de les amener à « penser global » tout en favorisant l’ « agir local ».