Photo : M. LABEAU Yannis (troisième à partir de la gauche) en présence des membres de jury de thèse.
Le Mardi 11 décembre 2018, sur le campus de Schoelcher de l’Université des Antilles, s’est tenue la soutenance de thèse de M. LABEAU Yannis devant le jury suivant :
M. ACKERER Philippe (PR Université de Strasbourg) ; M. BERNARD Didier (MCF-HDR, UA) ; M. JEAN-LOUIS Charles-Christophe (PRAG UA) ; Mme PATRIER Patricia, (PR Université de Poitiers) ; Mme SMITH-RAVIN Juliette, (PR, UA ; M. VITTECOQ Benoît, Directeur Régional BRGM) ; Mme PASCALINE Hélène, MCF-HDR retraitée UA, directrice de thèse) ;
M. GADALIA Alain (Ingénieur retraité, BRGM).
M. LABEAU Yannis s’est vu décerné le grade de Docteur en Physique de l’Université des Antilles. Son sujet de thèse portait sur « Le couplage de la modélisation géologique 3D et de la modélisation hydro-thermique – Apport à la compréhension du système géothermique du Lamentin (Martinique) ». Cette thèse a été réalisée au sein du groupe de recherche BIOSPHERES adossé à l’EA929, en collaboration avec le BRGM et financé par l’ADEME et la CTM. L’objectif premier était de mieux comprendre la structure du sous-sol (différents types de roches) de la commune du Lamentin ainsi que le fonctionnement du réservoir géothermique. Une méthodologie couplant des outils numériques (modélisation géologique 3D et modélisation hydro-thermique) a été appliquée au réservoir géothermique de moyenne énergie du Lamentin en Martinique. Les températures de ce réservoir pourraient permettre de créer à moyen terme un réseau de froid afin de climatiser les zones industrielles, voire l’aéroport de Martinique. L’application de cette méthodologie ne se limite pas toutefois au système étudié mais vise à être utilisée ensuite dans le domaine plus large des îles antillaises voire plus généralement dans les environnements insulaires volcaniques pour mieux comprendre leur fonctionnement et permettre leur exploitation. Cette approche permet de répondre aux défis de la transition énergétique et au développement de la géothermie en limitant les risques géologiques inhérents à cette ressource.